Les 19èmes Jeux Méditerranéens se sont achevés à Oran en Algérie, ce 6 juillet. Quelque 3 400 athlètes portant les couleurs de 26 pays de trois continents (Afrique, Asie et Europe) se sont affrontés dans 24 disciplines sportives.
L’Italie est la délégation qui quitte Oran avec le plus riche butin. Ses représentants ont amassé 48 médailles d’or, 50 d’argent et 61 de bronze, leur permettant d’occuper la tête du classement pour la cinquième édition consécutive. C’est en natation que les athlètes italiens ont particulièrement brillé avec 34 breloques décrochées.
De son côté, la Turquie a frôlé la première place des nations participantes en remportant à peine 3 médailles d’or de moins que l’Italie (pour un total de 108 podiums). Elle s’est illustrée en particulier dans la lutte, l’athlétisme et la natation.
L’Algérie a été formidable en terminant quatrième au classement général, derrière la France avec une médaille d’or en moins. Jamais ils n’avaient obtenu autant de médailles lors de ces Jeux méditerranéens : 53 dont 20 en or, 17 en argent et 16 en bronze. Une meilleure performance que lors de l’édition qui s’était déroulée en Tunisie il y a 21 ans.
Mais le grand participant de ces Jeux, c’est bien le public qui a donné aux athlètes locaux, la force nécessaire pour pouvoir briller.
La deuxième ville d’Algérie sort de cette manifestation enrichie en infrastructures sportives, en expérience dans l’organisation d’événements de grande envergure, mais aussi en notoriété auprès des pays du bassin méditerranéen selon le président du comité organisateur de « Oran 2022 ». « Ces Jeux vont ouvrir pour Oran, une nouvelle page, tant sur le plan sportif que touristique, » estime Mohamed Aziz Derouaz, « parce qu’énormément de participants souhaitent maintenant revenir à Oran, en tant que touristes et non plus en tant que sportifs. »