Le texte fondateur rédigé par Pierre de Coubertin trouve sa place au Musée Olympique de Lausanne

Le CNO albanais participe au programme de Volontariat Sportif Francophone
février 10, 2020
Pesaro organisera les Jeux Méditerranéens de Plage 2023
février 13, 2020

Le manuscrit historique qui expose le projet initial visant à rétablir les Jeux Olympiques a été remis aujourd’hui au Musée Olympique à Lausanne, Suisse, près de 130 ans après avoir été écrit par le baron Pierre de Coubertin. La donation a été faite par Alisher Usmanov, lequel est également président de la Fédération Internationale d’Escrime.

Le manuscrit de 14 pages contient le discours dans lequel Pierre de Coubertin a présenté pour la première fois son idée visionnaire de faire revivre les Jeux Olympiques à l’ère moderne. Ce discours a été prononcé le 25 novembre 1892 à la Sorbonne, à Paris, lors de la célébration du cinquième anniversaire de l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques alors que Pierre de Coubertin n’avait que 29 ans. Deux ans plus tard, dans le même auditorium, la décision de rétablir les Jeux Olympiques était officialisée.

Ainsi que l’a déclaré Thomas Bach, président du Comité International Olympique (CIO) : « Aujourd’hui, nous sommes les témoins privilégiés de l’histoire. D’une part, nous sommes les dépositaires de ce document historique, le manuscrit du discours qui a jeté les bases philosophiques du Mouvement olympique. D’autre part, nous sommes témoins d’un moment historique, avec le retour de ce manuscrit chez lui, à l’endroit où il doit être. »

Le manuscrit est élégamment rédigé en français à l’encre sépia sur 14 feuilles de papier vélin, au dos de formulaires d’inscription vierges pour le Congrès international sur l’éducation physique de 1889, coorganisé par Pierre de Coubertin durant l’Exposition universelle de Paris. Des pages originales du Manifeste, sur lesquelles apparaissent d’énigmatiques révisions, seront désormais exposées au Musée Olympique, et ce pour la première fois. Le document complet rejoindra ensuite l’exposition permanente.