Le musée olympique de Sarajevo a rouvert le 8 octobre dernier, près de trois décennies après avoir été détruit pendant la guerre en Bosnie.
Joyau de l’architecture locale, le musée construit comme une villa de luxe au début du XXe siècle rend hommage à la mémoire des Jeux Olympiques d’hiver de Sarajevo de 1984.
La cérémonie de réouverture du musée a été organisée par le maire de Sarajevo Abdulah Skaka, qui s’est engagé à poursuivre la remise en état de l’architecture de la ville qui montre encore les cicatrices de guerre, un quart de siècle après la fin du conflit.
Izet Rado, le président du Comité olympique bosniaque et SAS le Prince Albert II de Monaco, qui est également le patron de «Peace and Sport (P&S)», une organisation neutre et indépendante visant à promouvoir la paix par le sport, ont assisté à la cérémonie.
En décembre dernier, SAS le Prince Albert II de Monaco avait remis le très convoité prix annuel de l’action diplomatique P&S au Comité olympique de Bosnie-Herzégovine et aux villes de Sarajevo et de Sarajevo Est pour leurs efforts conjoints dans l’organisation du 14e Festival olympique de la jeunesse européenne d’hiver ( FOJE).
Un espace spécifique du musée est réservé au FOJE d’hiver 2019, à l’occasion duquel les deux villes se sont unies pour célébrer ensemble le sport et la paix.
«La date de cette réouverture restera à jamais dans les mémoires comme le jour où nous avons confirmé les valeurs sur lesquelles reposent les moments les plus brillants de notre histoire olympique, a déclaré Rado. «Une histoire qui a montré au monde entier que nous sommes à même d’organiser de grandes manifestations pour célébrer la joie, la paix, la solidarité et la tolérance.»
Le prix P&S fait également partie des souvenirs de l’exposition qui comprend des photos, des dons et du matériel des athlètes, mais aussi des œuvres que plusieurs artistes ont consacré aux Jeux olympiques d’hiver de Sarajevo, dont celles d’Andy Warhol, Henry Moore, Michelangelo Pistoletto, ou James Rosenquist.
L’artiste bosniaque Edin Numankadic, le fondateur du musée, a réussi à préserver une grande partie des collections pendant le conflit en les cachant dans le sous-sol de la patinoire olympique de Zetra.
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