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octobre 13, 2025Le 29 septembre 2005, le dirigeant galicien remportait les élections et devenait le dix-septième président de la plus haute instance olympique d’Espagne. Depuis, il a été réélu sans interruption, bénéficiant toujours du large soutien des fédérations nationales.
Au cours de ces deux décennies à la tête de l’institution, le leadership d’Alejandro Blanco – marqué par sa proximité avec les athlètes – a constitué un tournant dans l’histoire du sport espagnol, consolidant une période de stabilité institutionnelle et renforçant la projection internationale de l’olympisme dans le pays.
Sur le plan sportif, sous sa présidence, l’Espagne a maintenu une remarquable régularité aux Jeux Olympiques. De Pékin 2008, avec 19 médailles, à Paris 2024, où la délégation espagnole en a remporté 18, le pays a confirmé sa place parmi les grandes puissances sportives mondiales. Londres 2012, avec 20 médailles, ainsi que Rio 2016 et Tokyo 2020, avec 17 chacune, illustrent une continuité de résultats qui place le sport espagnol dans une position de prestige — même si le défi reste de dépasser les 22 médailles obtenues à Barcelone en 1992.
Au-delà des résultats sportifs, Alejandro Blanco a promu des politiques d’accompagnement global des athlètes, notamment à travers la création du Bureau d’Attention à l’Athlète — une initiative qui soutient les sportifs avant, pendant et après leur carrière, grâce à des programmes de formation et de reconversion professionnelle, un accompagnement psychologique, une aide à la maternité et d’autres prestations sociales. Il a également signé des accords avec des institutions publiques et privées afin de garantir le bien-être et les opportunités des athlètes au-delà de la compétition.
Au cours de ces vingt années, le Comité Olympique Espagnol est devenu une référence en matière de durabilité, menant des initiatives pionnières — en soutien au Comité International Olympique — comme la création et l’ouverture du premier centre sportif pour réfugiés au monde, situé à Getafe. Ce projet témoigne aussi d’un fort engagement social, en parfaite cohérence avec les valeurs olympiques.
La figure d’Alejandro Blanco a dépassé les frontières nationales : à plusieurs reprises, le Comité International Olympique a salué son travail et sa fidélité à l’idéal olympique, lui décernant même l’Ordre Olympique du CIO.
Aujourd’hui, vingt ans plus tard, avec les Jeux Olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026 et ceux de Los Angeles 2028 à l’horizon, Alejandro Blanco cherche à adapter l’institution aux exigences du monde actuel, tout en restant fidèle à sa devise : travailler pour et au service des athlètes et du sport espagnol.