
Boris Ljubičić : le créateur du symbole intemporel des Jeux Méditerranéens
juin 19, 2025L’ex-ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, seule candidate en lice, a été élue à la présidence du comité olympique français (CNOSF) pour un mandat de quatre ans, moins d’un an après les JO de Paris. L’ancienne ministre succède à David Lappartient à la présidence du CNOSF.
Le résultat de cette élection lors de l’assemblée générale de l’instance ne faisait aucun doute, l’ancienne ministre (2022-2024) se présentant seule pour le poste après le retrait de son concurrent Didier Séminet le 7 juin. À 47 ans, elle est la deuxième femme à occuper le poste après Brigitte Henriques (2021-2023), et la première ancienne ministre depuis la création du CNOSF en 1972.
Amélie Oudéa-Castéra retrouve donc un poste à responsabilités dans le sport français neuf mois après avoir quitté le gouvernement. Elle siégera également au conseil d’administration du comité d’organisation des JO d’hiver 2030.
L’ancienne joueuse professionnelle de tennis, désormais âgée de 47 ans, a notamment devenue directrice générale de la Fédération française de tennis de 2021 à 2022, elle avait ensuite rallié le gouvernement en tant que ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, mais aussi (brièvement) ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.
«Je suis honorée par la confiance accordée. Elle m’engage pleinement et nous avons une responsabilité immense : faire du CNOSF une institution forte, utile, moderne, tournée vers l’avenir. Ce mandat sera celui du rassemblement, de l’action et de l’audace. Je veux être la présidente de toutes les fédérations, de tous les bénévoles, éducateurs, dirigeants et athlètes qui portent le sport chaque jour sur notre territoire. Notre ambition est claire : faire du sport un pilier de notre société, défendre sa place dans le débat public, simplifier la vie de nos structures, et poser les fondations solides du sport de demain» elle-a-dit.