Jeudi 12 novembre 2009, près de six mois après avoir quitté la présidence du Comité National Olympique et Sportif Français, Henri Serandour s’est éteint, à Dinard, dans la Bretagne de son coeur.
Né au Mans (Sarthe) le 15 avril 1937, Henri Sérandour avait grandi à Rennes ou il avait découvert le sport, en particulier la natation, le handball et le waterpolo.
Ayant intégré le Comité de natation de Bretagne, Henri Sérandour avait par la suite été élu vice-président de la Fédération Française de natation (1974-1981), puis président de 1981 à 1993. Son engagement en faveur de la natation l’avait fait remarquer au niveau international. Vice-président de la ligue européenne de natation de 1984 à 1992, il avait intégré le bureau de la Fédération Internationale de natation Amateur en 1992 (1992-1996)
Son parcours de dirigeant associatif l’avait conduit à la reconnaissance de ses pairs qui l’élisaient, en 1993, président du Comité National Olympique et Sportif Français dont il était déjà vice-président depuis 1985. Il effectua quatre mandats (1993-1997, 1997-2001, 2001-2005, 2005-2009) à la tête du mouvement sportif français. En 2000, Henri Sérandour devint membre du Comité International Olympique. Il le resta jusqu’en 2007, la limite d’âge le contraignant à quitter ce mandat. Il avait été élu au Comité Exécutif du CIJM en octobre 2003 et ne s’était pas représenté aux dernières élections de juin 2009 à Pescara.
Quatre mandats à la présidence du CNOSF et des responsabilités internationales
Henri Sérandour laisse à tous le souvenir d’un dirigeant militant, humaniste qui a su adapter le Comité National Olympique et Sportif Français aux évolutions en plaçant le sport dans tous les débats de notre époque.
« Il était d’abord un militant et un bâtisseur. Mais il était surtout un fédérateur » a rappelé Denis Masseglia, son successeur, à qui Henri Sérandour avait symboliquement remis les clés du CNOSF le mardi 19 mai 2009, « Il donnait confiance et faisait confiance« .