Plus de 2 800 nageurs venus de 81 pays ont bravé les forts courants lors de la 37^e édition de la course intercontinentale du Bosphore, parcourant les 6,5 kilomètres qui relient l’Asie à l’Europe à travers le célèbre bras de mer d’Istanbul.

Cette course annuelle, organisée par le Comité national olympique turc (TMOK) avec le soutien du gouvernement d’Istanbul, de la municipalité métropolitaine, de 26 institutions publiques et de plusieurs organisations non gouvernementales, est devenue l’un des événements de natation en eau libre les plus prestigieux au monde.

Les participants ont été transportés en bateau jusqu’au point de départ à Kanlıca, sur la rive asiatique, avant de plonger dans le Bosphore.

Luttant contre les courants changeants et les eaux agitées, les concurrents ont rejoint la ligne d’arrivée au parc Kuruçeşme Cemil Topuzlu, sur la rive européenne, où les récompenses ont été décernées lors d’une cérémonie d’après-course.

Ce qui a commencé en 1989 avec seulement 68 nageurs est aujourd’hui considéré comme la compétition en eau libre la plus prestigieuse au monde.

L’événement a été nommé « Meilleure compétition de natation en eau libre de l’année » par la World Open Water Swimming Association (WOWSA) en 2016 et figure dans sa liste des « 100 meilleures courses de natation en eau libre au monde » en 2019.

Pour de nombreux participants, l’attrait réside dans la compétition, mais également dans la chance rare de nager entre deux continents.