Alors que la flamme olympique est sur le point de s’envoler pour le Japon, la cérémonie de taille réduite organisée pour sa transmission, à laquelle ont participé des médaillés d’or, a envoyé un message d’espoir et d’unité lors des discours empreints d’émotion prononcés dans le majestueux stade panathénaïque d’Athènes. Le drapeau olympique a été hissé pour l’occasion et les hymnes nationaux du Japon et de la Grèce interprétés.
C’est par un temps ensoleillé mais venteux que la cérémonie a débuté à 11h30 heure locale ce jeudi (19 mars). En raison de la pandémie de coronavirus, la manifestation a été considérablement réduite. Ainsi les composantes culturelles prévues, évocatrices de la Grèce et du Japon, ont été retirées du programme, qui n’a toutefois manqué ni d’émotion, ni de symbolisme, ni de signification.
Le relais de la flamme en Grèce, qui devait précéder la cérémonie de transmission, a lui aussi été interrompu en raison de la pandémie de coronavirus, mais deux prêtresses grecques étaient néanmoins présentes dans le stade pour l’arrivée de la flamme portée par le champion olympique grec de gymnastique Eleftherios Petrounias. Après avoir couru dans le stade, Eleftherios Petrounias a remis la flamme à sa compatriote Katerina Stefanidi, championne olympique de saut à la perche, laquelle a allumé la vasque.
Le président du Comité Olympique Hellénique, Spyros Capralos, a alors prononcé un discours empreint d’émotion qui a mis l’accent sur la capacité qu’a la flamme olympique d’apporter l’harmonie et l’unité.
« Nous disons au revoir à ce grand symbole olympique qui unit l’humanité, la période antique et l’ère moderne », a déclaré Spyros Capralos. « Je veux croire que le voyage de la flamme olympique dans votre pays sera source de joie et d’espoir pour tous les peuples du monde qui souffrent actuellement et doivent faire face à l’adversité. »
Spyros Capralos a ensuite remis la torche à la représentante du comité d’organisation de Tokyo, Naoko Imoto, laquelle a allumé la lanterne qui transportera la flamme jusqu’au Japon. Naoko Imoto faisait partie de l’équipe de natation japonaise aux Jeux Olympiques à Atlanta en 1996. Elle travaille pour l’UNICEF, où elle s’occupe de projets éducatifs.